LIBREVILLE (AFP)
LIBREVILLE (AFP)
Les chances d'un accord à minima entre pouvoir centrafricain et rébellion se dessinaient vendredi à Libreville où, au troisième jour de difficiles pourparlers, les modalités d'un cessez-le-feu provisoire accompagné de conditions politiques importantes étaient négociées.
La délégation de la rébellion du Séléka a entamé une réunion à huis clos en fin de matinée avec des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), arrivés jeudi pour tenter de trouver une issue pacifique à la profonde crise politico-militaire déchirant l'un de ses plus pauvres Etats-membres, a constaté l'AFP.
Les présidents gabonais Ali Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans ce conflit, et tchadien Idriss Deby participaient vendredi aux discussions. Idriss Deby, président en exercice de la CEEAC, avait en 2003 aidé le général François Bozizé à prendre le pouvoir par un coup d'Etat à Bangui.