Paroles...Paroles....Paroles !

Paroles...Paroles....Paroles !

Compilation par V.M

Martin Ziguele s'agace:
"Est-ce que le sommet des chefs d’Etat va se réunir et parler d’un problème qui n’aura pas été expliqué par les parties en présence ?"

Un diplomate africain en poste à Bangui rigole:
"Si le président Bozizé a agi par instinct de conservation en appelant à la rescousse Jacob Zuma, « cette intervention ne sera pas gratuite » et que « l'Afrique du Sud a sûrement négocié des contreparties minières » à l'envoi de ses militaires."

Idriss Deby ironise:
"Un accord entre la Centrafrique et l'Afrique du sud permet le déploiement des sud africains à Bangui ? Mais vraiment il ment trop Bozizé. Moi je ne brade pas mon pays à tout le monde comme lui."

Florian Ndjadder porte-parole du Séléka, exigeant:
"Il n'y a pas d'autre alternative, rien que le départ de Bozizé. L'unique mal des Centrafricains, c'est Bozizé, c'est tout"

Bozizé droit dans ses bottes:
"Je n'ai pas à négocier (mon départ), est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain ?"

Bozizé la mémoire courte et sélective:
"On ne prend pas le pouvoir par la force, c'est interdit par notre Constitution."

Et auto-satisfaction:
«La question de mon départ est déplacée. J'ai été élu deux fois comme chef de l'Etat avec plus de 70% des suffrages. Je suis ici et c'est tout»«D'après les informations dont je dispose (...) il y a parmi ces rebelles des Janjaouid (milices soudanaises) et des étrangers venus de pays voisins»

Roland Marchal spécialiste de la RCA prévient:
«Il faut faire attention. Le Séléka n'est pas composé non plus d'enfants de chœur, et cette guerre n'oppose pas des bons et des méchants»

Eric Massi paradait:
«Par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d’y faire entrer nos troupes, car le Général François Bozizé (...) a déjà perdu le contrôle du pays»